Zébédée, né d'un père Martiniquais, décide de fuguer et donc d'abandonner sa famille lorsqu'une menace de licenciement pèse sur son paternel à cause de son alcolisme primaire. En se stabilisant dans le Puy de Dôme, il va faire la rencontre providentiel d'un "homme des cavernes", qui vit comme un ermite. "Le roi des fougères" est de ce genre de livre qu'on lit en un temps record, mais qu'on enferme dans sa mémoire pour longtemps. Entre cuisines, lectures, chants, baignades et soins, de splendides instants de tendresses et de complicité entre le "sauvage" et l'enfant au milieu de la liberté et des vertus de le respectabilité pour l'homme qui va le batiser "Prince de fougères" ("En vertu des pouvoirs qui me sont conférés par les puissances de la terre et du ciel, je te fais Prince des fougères. Je te confère autorité sur toutes les choses qui t'entourent . Toi et moi en sommes les propriétaires absolus") De la philosophie enseignées aussi en prime ("Est ce que je ne serais pas Jesus-Christ ?... C'est à considerer. Il se peut que je me trompe; mais j'ai idée que tous les hommes sont Jésus-Christ lorsqu'on les persécutes") Et une séparation douloureuse, mais aussitot suivit des plus belles retrouvailles avec les siens. Tout de même pas bouleversant, mais des plus réjouissant !